Traitement des mycoses

Dès que l’été approche, les magasines et la télévision entrent dans une sorte de transe : les articles et les publicités pour être au top prolifèrent comme une nuée de moustiques affamés (régime prodigieux, éradication des problèmes de peau en 2 min, musculation sans effort, bronzage parfait…).

Un des sujets les plus importants à aborder concerne vos pieds ! Oui, j’ai bien dit vos pieds ! Lorsque nous rangeons nos chaussettes au placard, nous nous rendons compte que nos pieds ont fait la fête tout l’hiver et qu’ils ont une drôle de tête maintenant : mycoses, jaunissement des ongles, pieds qui pèlent, crevasses… J’espère que vous n’allez pas manger juste après car vous allez avoir l’appétit coupé.

Heureusement les huiles essentielles vont vous sauver la vie, une fois de plus… ou plutôt vous sauver la peau… des pieds !

Mais avant de vous donner la formule « miracle » contre les mycoses pour que vos pieds puissent resplendir de mille feux, voici l’histoire d’une de mes aventures qui vous montrera comment de beaux champignons rouges peuvent pousser rapidement sur vos pieds et comment les soigner.

Petit conseil amical avant de débuter : évitez de les passer à la casserole, ils ne seront pas très digestes… les champignons rouges, pas vos pieds, voyons…

Tout débuta par une belle matinée lorsque j’ai décidé de découvrir un chemin, passant à quelques dizaines de kilomètres de chez moi : un des chemins menant à Compostelle. Pour moi, il s’agit d’un chemin « mythique », au même titre que la route 66 des Etats-Unis.

Il y a quelques mois, en trainant sur internet, j’étais tombé par hasard sur les différents trajets qui existaient et j’avais été étonnement surpris en voyant qu’un des sentiers passait tout près de mon chez-moi.

Ce jour-là, ce mercredi matin pour être précis, je me suis préparé tranquillement pour une randonnée de quelques heures.

Les premiers mètres du chemin donnaient déjà le ton : un pont en béton tremblant à chaque pas, d’énormes blocs effondrés et aucune rambarde de sécurité. De quoi décourager les promeneurs du dimanche, mais j’en avais vu d’autres. Malgré un ciel dégagé, le sol était trempé par une pluie tombée la veille et de grosses flaques de boues zébraient le sentier étroit. Immanquablement, après seulement quelques dizaines de minutes, mes pieds avaient déjà appris à nager 3 ou 4 fois.

Chaussures gorgées d’eau, sol boueux, pente raide… voilà un cocktail qui détruisit vite le côté « chemin merveilleux » pour laisser la place au « pèlerinage au péril de sa vie ». Mais j’étais parti pour quelques heures donc je n’allais pas faire demi-tour après 10 minutes. J’avais déjà vécu des situations bien pire comme situation donc il n’était pas envisageable de rentrer me pelotonner sous une couverture devant ma série préférée… quoique cela me soit passé par l’esprit.

Au bout d’une demi-heure de « ploch ploch » à chaque pas, j’ai enfin laissé ce sentier infernal derrière moi et je suis arrivé sur une route de campagne toute tranquille. Elle devait voir passer plus de lézards que de voitures tout au long de la journée.

Tandis que j’étais encore en train d’apprécier le changement de paysage, le ciel est devenu nuageux et une fine pluie commença à tomber. Par bonheur, le sol était sec et goudronné donc mes pieds ne risquaient plus de devoir nager à l’intérieur de mes chaussures.

En poursuivant mon chemin, qui devait passer devant 3 maisons en plus d’1 kilomètre, j’aperçu un troupeau de cerf qui paissait au loin, sur le flanc d’une colline. Je suis retombé en enfance devant cette beauté tranquille. Deux jeunes faons insouciants gambadaient pendant que les adultes broutaient consciencieusement chaque brin d’herbe qui avait le malheur de dépasser.

Au loin, les bruits de voitures me parvenaient, ce qui indiquait une route un peu plus fréquentée non loin de là. Cependant le troupeau n’avait pas l’air dérangé outre-mesure. Ils levaient à peine une oreille lorsque le grondement d’un moteur se faisait entendre, plus par habitude que par peur.

Ne pouvant rester toute la journée à les admirer, j’ai poursuivi mon chemin caché à moitié derrière des arbustes. Mais à peine ai-je esquissé quelques pas qu’ils prenaient leurs jambes à leur cou. Il faut dire qu’une veste blanche passe difficilement inaperçu en pleine forêt.

Un petit pincement au cœur de les voir disparaître, j’entamais ma descente vers la route passante. Heureusement, le chemin de Compostelle ne faisait que la traverser et la longer sur quelques dizaines de mètres grâce à un replat de l’autre côté du fossé. Système assez astucieux, permettant aux randonneurs de rester en sécurité, pour lequel je donnerai 1 point d’ingéniosité aux personnes ayant réfléchi à ce parcours.

Pendant que j’attendais pour traverser la route, une grosse camionnette passa plein gaz et souleva une gerbe d’eau en arrivant à ma hauteur, me laissant tel un chien mouillé, tout ruisselant d’eau.

Une vraie journée mémorable durant laquelle je me serais cru dans un film dont le personnage principal enchaînait les catastrophes.

Me voilà définitivement trempé de la tête aux pieds mais l’aventure m’appelait et mes pieds avançaient tout seul… Quelle idée formi… déplorable.

A peine une centaine de mètres parcourus qu’un nouveau sentier boueux s’étendait devant moi sonnant le glas pour une belle chute de plusieurs mètres.

Trop, c’est trop ! Je fis enfin demi-tour tout crotté et boitant comme un vieux rat.

La partie du chemin de Compostelle que j’ai emprunté est intéressante lorsque le temps est au beau fixe mais sinon, c’est un véritable calvaire.

Une fois arrivé chez moi, mes pieds étaient marrons de boue malgré chaussettes et chaussures.

Même si les bains de boue ont des propriétés thérapeutiques, je me serais bien passé de ceux là car la peau de mes orteils commençait déjà à peler.

Le « pied d’athlète » (nom de la mycose du pied la plus courante) se développe très rapidement : un petit entraînement sportif, une douche rapide ou un mauvais séchage et… BAM !

Il faut donc prendre soin rapidement de ses pieds car les mycoses s’installent très vite.

Ma journée est digne d’un roman comique mais je vais tout de même relativiser. Bien que la première partie du chemin de Compostelle soit très raide, je dois avouer que le tracé est vraiment bien pensé. Chemin étroit, donc pas moyen de doubler, ce qui élimine la compétition pour savoir qui arrivera le premier à la fin de la journée, si vous êtes un poil compétiteur. Sentier plus ou moins difficile selon les passages mais le paysage est étonnant et magnifique si vous le parcourez par beau temps. En à peine 10km, j’ai traversé pas moins  de 3 types de paysage totalement différents : bois touffu, sentier serpentant au travers des champs, terrain rocailleux me rappelant les sentiers de la côté Méditérranéenne. Une simple après-midi et c’est comme si j’étais parti en vacances toute une semaine grâce à un dépaysement total et rapide. Le tracé est astucieusement dessiné pour se tenir loin de la pollution et des nuisances sonores.

Bref une belle balade à refaire MAIS avec un temps plus clément.

Bon, ce n’est pas tout mais vous attendez certainement le traitement que j’ai utilisé en rentrant pour éviter que les mycoses ne s’installent. Alors, sans plus attendre, le voici.

Résumé

Traitement des mycoses inter-digitales (entre les orteils) :

Appliquez le mélange 2 fois par jour sur les endroits atteints par la mycose pendant 1 semaine, jusqu’à 15 jours maximum

Traitement des mycoses des ongles :

Appliquez le mélange 1 fois par jour sur les ongles atteints par la mycose et cela durant minimum 3 à 6 mois. Même si l’ongle a retrouvé sa couleur d’origine avant le délai imparti, cela ne veut pas forcément dire que la mycose est totalement guérie. Elle est encore présente à l’intérieur de l’ongle, cela implique de poursuivre le traitement sur une longue période.

ATTENTION : Ce dernier mélange est TRES corrosif, ne l’appliquez que sur les ongles. JAMAIS sur la peau !

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