Les HE à emporter partout (même contre des chiens enragés)

Coucou les Héros,

Il y a quelques jours, il m’est arrivé une aventure éprouvante. J’ai mis plusieurs jours pour m’en remettre mais je tenais à vous la partager car, grâce à elle, vous aurez la liste des huiles essentielles à emporter partout… et celles qui peuvent vous sauver la vie.

Le matin de cette fameuse journée, un dimanche, je consultais une carte de la région pour trouver une balade sympathique à faire avec le beau soleil qui pointait le bout de son nez au travers de ma fenêtre. A quelques kilomètres, j’ai vu un ancien château médiéval sur la carte ou plutôt une ruine, mais pour y arriver il fallait traverser un sentier forestier et quelques zones boisées. Cela me sembla une bonne idée, ainsi je pourrais profiter d’une partie ombragée et l’endroit devrait être idéal pour trouver quelques fleurs et même en récolter certaines pour mes besoins personnels.

Après un solide repas, une longue après-midi m’attendait. Longue mais passionnante, bien qu’elle fut plus que passionnante au final.

Le paysage était magnifique et il a tenu toutes les attentes que j’avais : de beaux chemins perdus et tranquilles, une flore luxuriante où les jaunes côtoyaient les mordorés et les roses pâles. D’étonnantes odeurs voltigeaient jusqu’à mon nez pour m’amener une fois à gauche du sentier, une fois à droite.

J’ai même tenté quelques excursions hors du sentier forestier, pour suivre des bouquets de romarin citronné sauvage. Quelle odeur ! Quel délice !

Une fois arrivé à destination, après plus d’1 heure de marche, je pus constater que le château médiéval tenait effectivement plus de la ruine que du château… à peine une pierre çà et là qui se serait fondue dans le paysage s’il n’y avait pas eu un panneau indicateur.

Quelques bouts de murs s’accrochaient encore malgré les intempéries et la végétation abondante mais la majorité des pierres gisaient à terre ou étaient déjà à moitié recouvertes d’herbes.

L’endroit était quand même sympathique et apaisant. Trouvant une place sous un chêne dans la petite clairière jouxtant les ruines, j’en profitais pour me reposer un peu et commencer la reconnaissance des deux espèces que j’avais récoltées.

La première, possédait des fleurs jaunes disposées de manière circulaire et un suc laiteux pouvant soigner les verrues. Elle ressemblait fortement à l’Euphorbe réveille-matin mais je me souvenais qu’il existait 2 plantes assez similaires avec des propriétés différentes. Je voulais donc m’en assurer.

Pour la deuxième, il s’agissait d’une petite fleur blanche avec 5 pétales fins et pointus. Au fond de mon livre, j’ai trouvé qu’il s’agissait de l’ail des ours. Je me disais bien que je la connaissais mais je n’arrivais plus à m’en rappeler.

Bref, après un long moment, j’ai décidé de reprendre ma route et de faire le chemin inverse pour retourner chez moi. C’est à ce moment que ma véritable aventure a commencé… et je ne vous souhaite pour rien au monde ce qu’il m’est arrivé.

A la moitié du trajet environ, le chemin était bordé de barbelés sur 1m de haut, des deux côtés. Probablement un vieux reste de guerre mondiale ou simplement un agriculteur qui en avait marre qu’on envahisse sa parcelle de forêt… car non, il n’y avait rien d’intéressant hormis d’immenses buissons bloquants toute vision.

Je me rappelle encore ce moment, un nuage est passé devant le soleil et un souffle d’air froid s’est engouffré dans cette rigole naturelle me faisant frissonner brièvement. Tandis que je serrais mon manteau autour de mon cou, un énorme chien est apparu à quelques dizaines de mètres devant moi. Son pelage marron foncé était crotté, ses babines relevées sur des dents jaunes et un filet de bave ruisselait sur le côté de sa gueule.

C’est étrange, mais j’ai eu l’impression que le temps s’était figé tandis que mon cœur faisait un dernier bond dans ma poitrine avant de s’arrêter, pour ce qui sembla de longues minutes.

Les yeux du chien sauvage se mirent à briller d’une lueur mauvaise alors qu’il commençait à grogner.

Mon cerveau s’est mis à tourner à toute allure cherchant toutes les idées qui pourraient me sauver de cette situation, même les plus extravagantes.

Le plus rapide fut de jeter un bref regard derrière moi pour évaluer la distance à parcourir avant de sortir de cette ornière longée par les barbelées. Si j’arrivais à sortir de ce goulot, j’avais mes chances de le semer avec les fossés à enjamber, les arbres à grimper…

Mais… mon regard se figea… mon cerveau se mit en pause et la terreur commença à couler dans mes veines… deux mastodontes avaient surgi derrière moi, me bloquant toute retraite. Leurs pupilles étrécies étaient rivées sur moi, leur proie, malgré leurs coups de dents dans les airs pour s’intimider mutuellement et savoir qui aurait le loisir de foncer sur moi en premier.

Plusieurs idées me vinrent à l’esprit en une fraction de seconde. Je n’avais pas le choix, soit je réfléchissais et j’étais mort, soit… je ne pouvais rien faire d’autre. Parmi ces idées, il y avait la possibilité de fabriquer une barricade avec des pieux pointus pour barrer la route, de faire flamber les chiens avec un chalumeau ou de les rendre sourd avec un sifflet à ultra-sons… que de magnifiques idées mais je n’étais pas dans un film dans lequel un miracle allait tomber du ciel. Et je ne suis pas plus MacGyver pour pouvoir créer une bombe avec un chewing-gum en 5 secondes.

Le chien face à moi commença à avancer lentement, comme s’il se délectait de sa proie prise au piège. Sa langue courrait le long de ses babines rouges.

Tout à coup, une idée de génie surgit dans le brouillard de mon esprit. Les chiens ne supportent pas les huiles essentielles et j’en avais toujours dans mon sac… mais le goutte-à-goutte des flacons n’allait pas me sauver.

J’entendais les grognements se rapprocher derrière moi. Des gouttes de sueur commençaient à perler sur mon front et dans mon dos. Mon cœur avait repris ses battements mais à un rythme aussi élevé qu’un train à vapeur à pleine vitesse. Mes poumons avaient du mal à se soulever tellement mon estomac était noué.

Je donnais un puissant coup d’épaule pour jeter mon sac à dos sur le sol. Durant son vol, j’attrapais la fermeture éclair d’une main et enfournais, immédiatement ma deuxième à l’intérieur pour attraper un flacon d’huile essentielle.

Cette réaction fit stopper les chiens errants quelques secondes avant de les exciter encore plus. Il fallait que je profite de ce répit pour mettre au point ma défense.

Je continuai donc à préparer ma « bombe » naturelle. Dès que mon sac toucha le sol, je me penchai aussitôt pour attraper ma bouteille d’eau tandis que je débouchais, en même temps et d’un coup sec, le flacon d’huile essentielle avec mes dents pour faire sauter le compte-gouttes. L’odeur de la Menthe me monta au nez d’un coup et quelques larmes brouillèrent ma vue.

Les chiens avaient repris leur avance et commençaient à courir sentant que me débattais pour ma vie.

Aussitôt que le flacon fut débouché, je le versai dans la bouteille d’eau que je remuai le plus rapidement possible tandis que mon autre avant-bras passait prestement sur mon visage pour éliminer la sueur et les larmes qui troublaient ma vue. Mais il ne fallait pas perdre le contact avec mes assaillants trop longtemps sous peine de finir ma journée comme repas froid pour toutou pas content.

Plus que quelques enjambées et c’était ma fin… Le chien face à moi sauta le premier… Je fis une roulade sur le côté et… renversai la moitié de ma bouteille sur le sol… Mes yeux se perdirent dans le vide quand je vis l’eau se perdre à travers les crevasses du sol. Je commençais à paniquer et mes mains se mirent à trembler pendant une seconde avant que les aboiements me tirent de ma transe. Les trois chiens étaient tous du même côté cette fois-ci.

Contrôlant mes tremblements, j’aspergeai d’eau les animaux enragés qui repassaient à l’attaque.

HOURRAAAA ! Sous le coup de la brûlure, ils battirent en retraite sur quelques mètres mais pas suffisamment pour que je me considère sorti d’affaires.

J’avais mal au cœur, il battait trop vite sous le coup de l’adrénaline et il n’allait pas le supporter bien longtemps. Ma respiration était de plus en plus saccadée et j’avais de plus en plus de mal à aspirer l’air.

Il fallait que je trouve une seconde idée salvatrice. Instinctivement, je récupérai un deuxième flacon d’huile essentielle dans mon sac. Je tombais sur la Lavande mais je n’avais pas le temps de m’y attarder. Tout comme précédemment, je fis sauter le compte-gouttes en plastique d’un coup de dents et vidais le contenu dans ma bouche. En même temps, je m’étais rapproché à nouveau de mon sac en un bond et mes mains cherchaient à tâtons un objet que j’emporte toujours par habitude, même si je ne m’en sers jamais. Je ne voulais pas quitter des yeux les 3 chiens pour ne pas être pris au dépourvu dès qu’ils décideraient de revenir vers moi… et, comme s’ils devinaient mes pensées, c’est exactement ce qu’ils commençaient à faire.

Cette fois, j’avais réussi à les mettre véritablement en « pétard » et je pouvais lire dans leurs yeux que je n’allais pas simplement servir de dîner mais qu’ils allaient jouer avec moi avant…

La main qui farfouillait la poche avant de mon sac tremblait autant qu’elle le pouvait alors que j’entendais tinter mes clés et mon téléphone. Mais où était ce fichu briquet, bon sang ?

Les chiens commencèrent à courir en rugissant de colère et de haine…

Je pouvais sentir mon porte-monnaie, une ficelle, les flacons d’huiles essentielles en verre… ma main tremblait comme une folle et mes yeux ne pouvaient se détacher de mes agresseurs…

Dix mètres…

Bon sang, ce fichu briquet… L’huile essentielle commençait à me brûler l’intérieur de la bouche…

7 mètres…

Ca y est !!!! Ma main le toucha et je le sortis vivement…

6 mètres…

J’enclenchai la roue métallique crantée pour faire sortir une flamme…

5 mètres…

Je crachai le plus fort possible en vidant mes poumons… comme quoi mon entraînement de cracheur de feu durant mes jeunes années servait enfin à quelque chose…

Une colonne de flammes surgit de ma bouche et fit flamber le museau des chiens sauvages.

L’alcool contenu dans les huiles essentielles avait fait son office et les 3 compères fuirent en couinant, la queue entre les jambes.

HOURRAAAAAAAAA !!!!!!

Sans demander mon reste, je récupérai mon sac et finit ma « promenade » au pas de course comme si j’avais le diable aux trousses.

Une fois rentré dans ma voiture, je fermai toutes les portières à clé et put enfin respirer un grand coup pour me remettre de mes émotions.

Plus jamais je n’irai me promener dans les environs, vous pouvez en être sur et certain.

Résumé

Les HE indispensables à emporter partout :

  • HE de Lavande fine
  • HE de Menthe poivrée

Vous voulez connaître les huiles essentielles que j’emporte partout et qui peuvent vous sauver la vie ? En espérant que vous ne fassiez jamais de rencontre avec des chiens errants.

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Cela va changer votre vie, comme cela a sauvé la mienne lors de cette escapade en forêt.

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